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Leçon biblique n°12 : LA MORT ET LA RÉSURRECTION DE JÉSUS-CHRIST

Leçon biblique n°12 : LA MORT ET LA RESURRECTION DE JESUS-CHRIST

Il n’y a pas de Christianisme sans Jésus-Christ. C’est pour cette raison que l’existence de toute église chrétienne se réalise autour de la vie, des enseignements, de la mort et de de la résurrection de Jésus de Nazareth, le Christ envoyé par Dieu le père pour nous sauver de l’esclave du péché et nous réconcilier avec Dieu. Dans la présente leçon le Saint-Esprit nous enseignera sur les fondements de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.

  1. Pourquoi la mort et la résurrection de christ étaient-elles si importantes et vitales pour le christianisme ?

       

            La Bible affirme de manière claire, « L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra, » et « le salaire du péché, c'est la mort » (Ezéchiel18 :20 ; Romains 6 :23). Dans le gouvernement moral de Dieu, Il a ordonné que la mort physique et éternel soit la peine appropriée pour le péché. Des gens peuvent réagir contre ce décret de Dieu, estimant qu'il soit injuste ou extrême, mais leurs protestations ne servent qu'à démontrer à quel point le péché les a aveuglés à la vraie nature du péché. Le fait que Dieu exige une peine si radicale devrait leur apprendre, non la brutalité de Dieu, mais l'horreur du péché. Pourtant Dieu, dans son amour insondable pour l'homme pécheur, a aussi ordonné que la peine pour le péché puisse être payée par un substitut, et que ce principe soit basé sur le système de sacrifice que nous trouvons dans L'Ancien Testament. « Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel afin qu'il vous serve d'expiation pour votre vie, car c'est par la vie que le sang fait l'expiation. » Lévitique17 :11 Même si un homme voulait le faire, il ne pouvait s'offrir lui-même en paiement pour ses péchés, car son péché l'avait disqualifié d'être un sacrifice acceptable (Lévitique 1 :3). Par conséquent, l'Ancien Testament permettait d'offrir certains animaux choisis dont le sang était versé pour se substituer aux péchés de ceux qui se repentaient et mettaient leur confiance en la révélation de Dieu. Tous les animaux innocents et sans tache qui sont devenus des sacrifices dans l'Ancien Testament anticipaient le grand sacrifice, celui accompli par Jésus-Christ sur la croix du calvaire. Jean-Baptiste le présenta en disant, « Voici l'Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde » (Jean 1 :29 ; Esaïe 53 :2-6). La peine imposée par Dieu sur le péché est à la fois juste et aimante, car Dieu lui-même, en la personne du Fils, paya ce prix pour tous ceux qui l'accepteront comme leur substitut. Dieu le Fils, revêtu de forme humaine, versa son sang pour le péché des humains, s'acquittant ainsi de toutes les exigences de la justice divine (Romains 8 : 3). Et par ce sang précieux, Dieu s'est révélé à la fois « juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3 :26). La Bible dépeint l'homme non-croyant comme étant esclave du péché et elle parle de sa libération de la même manière que le rachat des esclaves du monde antique. En Christ, « nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Ephésiens1 :7).   « Ce n'est pas par des choses périssables - argent ou or - que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre … mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre1 :18-19). En dehors de Jésus-Christ, tout le monde est séparé de Dieu. La rébellion du péché a créé un gouffre entre Dieu et l'homme qui est humainement infranchissable. Pourtant, le sang de Christ a créé le pont entre Dieu et l'homme. « Mais maintenant, en Christ-Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang de Christ. » Ephésiens2 :13

« Mais en ceci Dieu prouve son amour envers nous ; lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. A bien plus forte raison, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. » Romains 5 :8-9. Le péché de l'homme produit une pollution du cœur que seule la grâce de Dieu puisse purifier. Et cette grâce se manifeste dans l'efficacité du sacrifice de Christ. Ainsi l'apôtre Jean déclare, « le sang de Jésus son fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 :7). S'il est vrai que Dieu ne peut regarder le péché, nous pouvons quand-même connaître son regard plein d'amour à cause du sang de Christ. L'aperçu de l'avenir glorieux que nous fournit l'Apocalypse nous dit ceci : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation. Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et lui rendent un culte jour et nuit dans son temple. » Apocalypse 7 :14-15. La Bible souligne le sang de Christ parce que c'est uniquement par son sacrifice que nous pouvons trouver le pardon, la purification, la réconciliation, le salut, et la gloire !

 

  1. Fallait-il vraiment que christ meure avant que Dieu puisse pardonner les péchés ?

 

          A première vue, il semble qu'un Dieu qui aime les hommes et les femmes pécheurs au point de vouloir les sauver puisse concevoir un plan de salut qui ne nécessite pas la mort de son Fils bien-aimé. Dieu n'est-il trop exagérément vindicatif en exigeant le paiement dû pour le péché ? Ne pouvait-il nous pardonner sans demander l'acquittement de la dette ?

Ces questions sondent la nature même de Dieu, et même si nous ne pouvons comprendre les perfections infinies de Dieu, la Bible révèle suffisamment de son caractère pour nous fournir une réponse (Job 11 :7 ; Deutéronome 29 :29 ou 28). Si la Bible affirme “Dieu est amour” (1 Jean 4 :8, 16), elle ne présente pas l'amour comme unique attribut de Dieu. Partout les Ecritures décrivent Dieu comme saint par excellence (Psaume 99 :9 ; Esaïe 5 :16) - saint dans son caractère (Psaume 22 :4 ; Jean 17 :11), saint dans son nom (Esaïe 57 :15 ; Luc 1 :49), saint dans ses œuvres (Psaume 145 :17), saint dans son royaume (Psaume 47 :9). La raison pour laquelle les chrétiens peuvent faire entièrement confiance aux promesses de Dieu, c'est qu'il les a authentifiées par sa sainteté (Psaume 89 :35). La résolution du prétendu conflit entre l'amour et la colère de Dieu se trouve uniquement dans sa sainteté. Le même Dieu peut manifester à la fois amour et colère parce que tout d'abord il est saint. Les anges autour du trône de Dieu ne chantent ni "Amour, amour, amour" ni "Colère, colère, colère," mais plutôt, "Saint, saint, saint" (Esaïe 6 :3, Apocalypse 4 :8). La sainteté de Dieu implique une séparation stricte de tout péché et une justice parfaite dans le traitement des péchés de ses créatures. Si Dieu violait cet attribut de base, alors son pardon ne vaudrait pas grand-chose. Quelle valeur peut-on accorder au pardon de quelqu'un qui ne cherche pas l’excellence ? Le concept même du salut ne signifie rien, dans la mesure où l'on commence avec la sainteté de Dieu. Le péché, par conséquent, n'est pas une simple bagatelle, à être minimiser ou ignorer à notre convenance. L'existence du péché exigeait une réponse. L'apôtre Paul a abordé ce problème dans Romains 3 : 21-26, et il démontre comment Dieu pouvait être à la fois « juste tout en justifiant ceux qui ont la foi en Jésus » (3 :26). Ce passage souligne surtout la justice de Dieu, mentionnée dans les versets 21, 22, 25 et 26. Puisque la sainteté de Dieu demeure une partie immuable de son caractère, Il ne fermera pas les yeux à la rébellion contre Lui. Cela dit, la justice et la miséricorde fusionnent dans le plan de Dieu pour les hommes, afin de leur donner « la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient » (3 :22). Dieu n'est pas obligé de violer sa sainteté afin de nous sauver, car le Fils fournit « une expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang » (3 :25). Le terme grec employé est “propitiation” - l'explication suit- “La propitiation” fait allusion à la satisfaction de la justice divine et provient de la pratique de l’onction avec le sang du sacrifice du propitiatoire sur L'Arche de l'Alliance de l'Ancien Testament. Cette aspersion du sang symbolisait la mort d'un substitut qui payait ainsi la peine d'avoir transgressé la loi de Dieu. Jésus-Christ est devenu notre substitut, « Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur » (Romains 6 :23).

 

http://www.christiananswers.net/0.gif

 

            Jésus a souffert sur la croix, et l'apôtre explique cette souffrance, en disant, « C'est lui que Dieu a destiné comme moyen d'expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. Parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant au temps de sa patience » (Romains3 :25). Dieu avait pardonné aux péchés des croyants de l'Ancien Testament sur la base du sacrifice futur de Christ, tout comme il pardonne aujourd'hui sur la base de son sacrifice passé, accompli une fois pour toutes (Hébreux10 :12). Et en tout cela, Dieu demeure saint. Le cœur du message d'évangélisation de Paul à Thessalonique était que « Christ devait souffrir et ressusciter d'entre les morts » (Actes17 :3). La mort de Christ n'était pas facultative, car elle était au centre du plan de Dieu pour le salut. Une certaine confusion découle de l'idée erronée que Dieu le Père n'a pas pu aimer le Christ puisqu'il exigeait sa mort avant d'accorder le pardon aux hommes et femmes pécheurs. Cela ignore l'enseignement clair des Écritures que Jésus est le Fils de Dieu, et, en tant qu'égal en toute perfection avec Dieu le Père, il était parfaitement d'accord avec le plan du salut. La veille de sa crucifixion, Jésus pria, « Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie » (Jean 17 :1). Hébreux12 :2 révèle que Jésus a supporté la croix et méprisé la honte à cause de "la joie qui lui était proposée." Si certains contestataires modernes nous présentent Christ comme allant à la croix contre son gré, victime d'un Père cruel, les Écritures montrent le Père et le Fils en parfaite harmonie tout au long du processus de la rédemption.

Auteurs: Henry Morris and Martin Clark extrait de The Bible Has the Answer, publié par Master Books, 1987.

Christ notre pâque a été imolé

1 Corinthiens 5: 6-8 “C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.”

L’illustration que Paul utilise est éloquente sur plusieurs points. Le « levain » est d’abord un symbole expressif du mal dans sa puissance pour engendrer le mal. C’est un fait de la nature qu’une seule pomme de terre pourrie peut contaminer toutes les autres. Malheureusement, le contraire ne s’est jamais vu - une pomme de terre saine qui assainit celles qui la touchent ! Il ne s’agit pas bien sûr d’éliminer tous les pécheurs d’une assemblée ; elle n’existerait plus. Mais une assemblée ne peut pas rester indifférente à des personnes qui pratiquent ouvertement et avec arrogance le péché. Cette sorte de malice et de méchanceté va contaminer à la longue toute l’Église.

La « Pâque » illustre, elle aussi, par son symbolisme, la nécessité de la pureté et de la vérité de la part de ceux qui bénéficient du salut procuré par le véritable Agneau pascal, Christ. La Pâque célèbre le moment où Dieu a épargné tous les premiers-nés de son peuple en voyant le sang de l’agneau placé sur le linteau et les poteaux de la porte de leur maison (Exode 12:1-13). Cette fête devait être célébrée avec des pains sans levain, symbole selon l’apôtre du fait que Dieu a purifié les participants de toute impureté. Paul les invite à accorder leur conduite avec leur position en Christ. Ils sont « sans levain », puisque Christ par sa mort les a délivrés. Maintenant il s’agit de le manifester par une célébration de Christ dans la pureté et la vérité. Pour le faire, il faut se débarrasser du « vieux levain », à l’image du peuple d’Israël qui fait un nettoyage minutieux des maisons pour enlever toute trace de levain avant la Pâque. L’image est à nouveau parlante, car le levain de cette époque n’était autre qu’un peu de pâte gardée de la dernière fabrication. Il fait penser à toute la malice que l’on amène d’une vie vécue sans Christ.

“Commentaire biblique Bryant-1Corinthiens”

  1. Résurrection des morts.

L’Ancien Testament ne dit presque rien sur la résurrection. Il s’y trouve cependant quelques cas de personnes revenues à la vie : p. ex. 1Rois 17 :17ss ; 2Rois 4 :18ss ; 2Rois 13 :21. L’affirmation la plus nette à ce sujet figure dans Daniel 12 : 2, qui envisage une résurrection des justes pour la vie et une résurrection des pécheurs pour le jugement. Certains Psaumes y font allusion (Psaumes 49 :15), de même que Job 19 :25ss. L’idée est devenue plus présente dans la période inter-testamentaire, sans faire l’unanimité. Les Sadducéens persistaient à nier la résurrection à l’époque du Nouveau Testament.

 

  • La résurrection de Jésus.

Trois personnes ont été rappelées à la vie par Jésus (la fille de Jaïrus Luc 8 :41, 49-55, le fils de la veuve de Naïn Luc 7 : 11-15 et Lazare Luc 11 :43-5) ; il semble bien qu’elles aient retrouvé leur vie première. Jésus se révèle le vainqueur de la mort, conformément à ce qu’il avait annoncé en disant qu’il ressusciterait trois jours après sa mort (Marc 8 :31). Les évangiles rapportent que le troisième jour après la crucifixion, le tombeau où il avait été déposé a été trouvé vide et, avec 1Corinthiens 15, font état de plusieurs apparitions de Jésus dans les semaines qui ont suivi. Certains ont émis l’hypothèse que les disciples avaient dérobé le corps. Ils sont décrits pourtant moins comme des intrigants que comme des hommes abattus, découragés, qui se cachaient craignant pour leur vie. En outre le tombeau était gardé. Qui pourrait croire que ces hommes ont affronté les persécutions ultérieures en sachant que leur foi reposait sur une tromperie ? Si leurs ennemis avaient dérobé le corps, il leur suffisait de le montrer au moment où les apôtres ont commencé à prêcher pour réfuter totalement la proclamation de la résurrection, mais ils ne l’ont pas fait. Le Nouveau Testament rapporte dix apparitions de Jésus ; il n’est pas facile de les harmoniser, ce qui montre combien les récits sont indépendants les uns des autres. Certains des épisodes ont mis en cause seulement des individus, d’autres des groupes (l’un de 500 personnes), et ils ne ressemblent pas à des hallucinations collectives. La conséquence de ces rencontres a été une transformation des disciples ; ils se sont montrés prêts à souffrir pour Jésus et la résurrection est devenue le centre de leur culte, de leur foi et de leur comportement (Colossiens 2 :12). Ils ont cru avec force que Jésus était vraiment ressuscité, non qu’il continuait simplement à vivre au travers de la prédication de son message, ni qu’il leur était possible de parler de lui de manière imagée comme le vivant parce qu’ils expérimentaient une liberté nouvelle.

 

  • La résurrection des croyants.

En se basant sur ce que Jésus lui-même avait enseigné (Jean 6 :39 ; 11 :25 ; 1Corinthiens 15 :21), le Nouveau Testament affirme qu’il est le premier exemple de ce qui se réalisera pour tous les croyants. Mais il a également parlé d’une résurrection en vue du jugement (Jean 5 :29) ; tous les hommes ressusciteront mais seuls ceux qui ont cru en sa mort expiatoire sont assurés de la vie éternelle. Paul établit une différence entre le corps spirituel et le corps physique (1Corinthiens 15 : 42) ; Jésus avait déjà dit que certaines fonctions physiques cesseront d’être dans les cieux (Marc 12 :25). Le corps ressuscité de Jésus est le modèle reconnaissable à certains moments (Mathieu 28 :9), mais doté d’aptitudes particulières. (Jean 20 :19). Jésus avait apparemment la possibilité de se conformer ou non aux limitations de la vie physique comme il le voulait.

 

  • Les implications de la résurrection de Jésus-Christ.

Pour Paul, la résurrection de Jésus était d’une importance capitale (1Corinthiens 15 : 14, 17) ; toute la foi chrétienne en dépend. Si le Christ n’est pas ressuscité, nous n’avons aucune assurance que notre salut a été accompli et aucune espérance sûre pour l’avenir (1Corinthiens 15 :32). Mais à cause de la résurrection, nous avons tout cela, plus l’encouragement et le pouvoir de vivre maintenant une vie nouvelle (Colossiens 3 :1).

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