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Leçon biblique N°168 : LA LOI ET LA GRACE

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Matthieu 5 :17 / « car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. » Romains 10 :4

Leçon biblique N°168 : LA LOI ET LA GRACE

Des chrétiens savent dire à tort ou à raison : « nous ne sommes plus sous la loi mais, sous la grâce ». Lorsqu’on analyse un peu les conditions dans lesquelles ils prononcent ce passage de la Bible, on se rend compte que la plupart se font des illusions ou sont dans une confusion nuisible à leur vie chrétienne. Beaucoup opposent de façon radicale la loi à la grâce parce que certains passages bibliques semblent les opposer. Pour éviter dorénavant ces confusions inutiles, il est nécessaire de connaître les différents sens que peuvent prendre les mots "loi" et "grâce" dans les Ecritures Saintes, et comprendre le lien qu’il y a entre ces deux concepts. Que le Saint-Esprit guide nos réflexions. Amen !

  1. Définitions
  • Loi

Dans la Sainte Bible, le mot loi est pris dans des sens très divers. Il semble désigner d’une manière spéciale le décalogue (Romains 7:7 ; Matthieu 19:17 ; Marc 10:19 ; Luc 18:20). Il désigne les cinq livres de Moïse (Luc 24:44 ; Jean 7:19). Il se rapporte à l’Ancien Testament, comme livre (Luc 4:20; 16:17 ; Actes 24:14 ; Romains 2:23) ; et comme économie, dans presque toutes les épîtres, par opposition à l’économie de la grâce. Ailleurs, il est pris dans un sens spécial pour désigner une loi particulière (Jean 19:7) ou bien encore, il signifie la loi morale, la loi de la conscience gravée dans le cœur, la loi de la morale universelle (Romains 13:8,10). Le péché originel, cette inclination au mal qui est dans nos membres, est appelé une loi (Romains 7:23), la loi du péché. L’économie nouvelle est appelée la loi de la liberté, loi parfaite, loi royale (Jacques 1:25; 2:8,12).

  • La Grâce de Dieu

Le mot Grâce, Vakhesed en hébreu et Charis en grec, fait penser à la gentillesse et à la faveur. Dans la Bible, la Grâce est accordée gratuitement. C’est une faveur imméritée. Une faveur impossible à gagner et à repayer. La faveur est vraiment « un don gratuit » -pardon pour ce pléonasme. Quelqu’un a dit que la Grâce est le visage que Dieu porte quand Il rencontre nos imperfections, nos péchés, nos faiblesses, nos échecs… La Grâce, c’est ce que Dieu est quand il rencontre le pécheur et celui qui ne mérite rien. La Grâce est purement un cadeau qui se reçoit gratuitement ».

Dans le Nouveau Testament. L’idée de grâce est au premier plan dans les évangiles synoptiques. Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Plusieurs paraboles enseignent la doctrine de la grâce ; le fils prodigue reçoit un accueil qu’il ne méritait pas. (Luc 15 :20 ; Matthieu 20 :1). Dans les Actes, l’effet dynamique de la grâce, un courage sans crainte et un témoignage efficace, se voit en Actes 4 :33; 11 : 23 ; 13  :43. La doctrine paulinienne, résumée dans Romains 1 : 16-4.25, enseigne que les hommes sont pécheurs et donc séparés de Dieu mais que, dans sa grâce, Dieu les traite comme s’ils n’avaient jamais péché. La réponse appropriée à la grâce gratuite de Dieu est la foi, celle qui implique un comportement et un style de vie aussi bien qu’un credo.

  1. La Loi ou Torah : livre de la Loi de Dieu donné à Moïse

Ce que l’on appelle couramment la « loi de Dieu » ou encore « instructions, enseignements de Dieu est défini par un terme hébreu « Torah », couramment utilisé dans le monde juif. La Torah regroupe généralement les 5 premiers livres écrits par Moïse (inspiré de Dieu) appelés aussi « Pentateuque » : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, et Deutéronome. On parle alors plus précisément de « La Torah de Moshé » (ou loi de Moïse). On retrouve également beaucoup d’enseignements issus de la Torah, dans les livres prophétiques et les autres écrits dans lesquels nous pouvons contempler les bénédictions attachées à la vie de quiconque l’observe mais aussi les dramatiques conséquences à ses manquements.

Par exemple, si vous regardez le psaume 119 dans le texte original, vous y trouverez le mot Torah des dizaines de fois. David, rempli de l’Esprit Saint, dira par exemple :

« Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire Ta volonté, et Ta loi (TORAH) est au-dedans de mes entrailles. » (Psaumes 40 : 9)

« Donne-moi l’intelligence, pour que je garde Ta loi (TORAH) Et que je l’observe de tout mon cœur ! » (Psaumes 119 : 34)

« Ta justice est une justice éternelle, et Ta loi (TORAH) est la vérité. » (Psaumes 119 : 142)

La TORAH, d’après le lexique du théologien STRONG, signifie donc « Loi, instruction, commandements de Dieu ». On comprend pourquoi David, dans les psaumes, relie d’une manière étroite la volonté de Dieu à la mise en pratique de la Torah. Effectivement, les bonnes œuvres auxquelles Dieu prend plaisir, sont décrites en détail dans la Torah.

Lorsque Yeshoua (Jésus) ou l’apôtre Paul parlent de la doctrine ou de la saine doctrine, ils font en vérité référence à la Torah et donc à la Loi de Dieu. En Matthieu 5 : 17-19, Yeshoua affirme par exemple d’une manière claire et précise qu’il n’est pas venu abolir un seul iota des commandements présents dans la Torah et encourage ses disciples non seulement à observer la Loi de Moïse mais aussi à enseigner à l’observer. Dans son combat contre Satan dans le désert, Yéshoua le chassera en répliquant à ses 3 tentations par 3 commandements de la loi de Moïse (Torah). La Torah est l’épée de Dieu, tranchante et efficace pour détruire le malin.

Mais la Torah n’est pas simplement un livre composé de lois et d’interdictions. Comme le dit Paul, la Torah, avec toutes les lois qu’elle renferme, ses instructions et ses récits, est spirituelle (Romains 7 :14). En plus de contenir de puissantes prophéties sur le Messie, sur Israël, sur l’histoire humaine et sur la fin des temps, la Torah contient toute la profondeur des voies de Dieu, toute Sa science et Sa sagesse au travers d’enseignements merveilleusement profonds que seul le texte hébreu peut nous donner, d’où l’importance de consulter les enseignements des sages d’Israël à ce sujet car ils nous révèlent la profondeur de la saine doctrine en accord avec l’Evangile de Yéshoua.

  1. Le but et l’accomplissement de la loi

La loi de Dieu a été donnée pour nous guider, non pour nous offrir la justification (Galates 2 :16). C'est par la loi que vient la connaissance du péché (Romains 3 :20), car le péché est la transgression de la Loi (1Jean 3 :4). Quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous (Jacques 2 :10-11). Celui qui veut entrer dans la vie, garde les commandements de Dieu (Matthieu 19:17) ; mais celui qui ne fait pas au quotidien l’effort d’observer la Loi ne connait pas Dieu et ne peut pas être appelé enfant de Dieu (1Jean 2 :4-6

Celui qui aime les autres a accompli la Loi. L’amour est donc l’accomplissement de la Loi (Romains 13 :8-10). Il est impossible d’aimer son prochain sans aimer Dieu comme exigence première. L’amour pour Dieu et son prochain émane de l’initiative d’amour manifesté en Christ (Romains 5 :8).  « Il m’a aimé le premier ». La loi de l’amour, d’abord énoncé dans Lévitique 19 :18 est couplée par Jésus de « aimer le Seigneur de tout son cœur… (Deutéronome 6 :5). Jésus enseigne que c’est de l’observance de ces deux commandements que dépendent toute la Loi et les prophètes (Matthieu 22 : 40). Toute la Loi est accomplie dans une seule parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Galates 5 :14).

Quoique la Loi soit pure et vraie, elle n’impose pas à l’homme d’être tout à fait sincère sur le plan de la conscience. Elle lui demande tout au plus d’être en règle avec ses dogmes. La Loi ne juge pas les sentiments du cœur, elle ne juge que les actions extérieures.

  1. Ce qu’enseigne la Bible de la "Grâce de Dieu".

1. l’Ancien Testament

Dans l’Ancien Testament déjà, se trouve exprimée la pure bonté du Dieu qui aime le pécheur et désire, non pas sa mort, mais sa conversion et sa vie (Ezéchiel 18 :23). Sur la base de la loi, l’homme ne devait être justifié que par les œuvres, ce qui était une impossibilité (Galates 3 :10,12). C’est pourquoi le Seigneur laisse d’emblée entrevoir qu’il choisit Israël sans aucun mérite de sa part (Deutéronome 7 :7-8 ; 9 :4-5). Il déclare : « Je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde », car il est « miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité » (Exode 33 :19 ; 34 :6-7). Par les sacrifices sanglants qui prophétisent la Croix, il accorde provisoirement à ceux qui croient la rémission et la purification des péchés (Hébreux 9 :22 ; Exode 12 :13 ; Lévitique 4 :20, 26, 31, 35 ; 16 :30,). Si Dieu gardait le souvenir des iniquités, nul ne pourrait subsister ; mais on trouve auprès de lui le pardon, la miséricorde et la rédemption en abondance (Psaumes 130 :3-4,7-8).

2. La grâce et la venue de Jésus-Christ

La grâce est venue par Jésus-Christ, tandis que la loi a été donnée par Moïse (Jean 1 :17). « La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2 :11). L’Ancien Testament ne pouvait que promettre, ou donner par anticipation, ce que la manifestation vivante et visible de la grâce de Dieu en Jésus-Christ allait rendre réel et définitif. « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2Corinthiens 8 :9).

3. croix et la grâce

C’est à la croix qu’éclate la grâce salvatrice. La venue du Seigneur ici-bas n’était pas suffisante. La grâce n’est pas seulement un effet de la miséricorde d’un Dieu prêt par bonté d’âme à tout pardonner. Sa sainteté et sa justice absolues devaient être satisfaites en même temps que son amour : il a fallu pour cela le sacrifice expiatoire du Calvaire. Jésus a été abaissé « afin que, par la grâce de Dieu, il souffrit la mort pour tous » (Hébreux 2:9). « Tous ont péché …  et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » C’est lui qui est devenu « par son sang …  victime propitiatoire » (Romains 3:23-25).

4. La grâce et la foi

La grâce ne peut être reçue que par la foi. Nous sommes « gratuitement justifiés par sa grâce… ; les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce …  Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus une grâce » (Romains 3:24 ; 4:16 ; 11:6). Voilà la grande doctrine du salut par la foi seule, sans œuvres ni mérites personnels, que les Réformateurs ont si magnifiquement remise en lumière. Ecoutons encore Paul : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2:8-9). A Dieu, « nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce » (Romains 5:2). C’est pourquoi il est plusieurs fois parlé du don de la grâce (Romains 5:15, 16 ; Ephésiens 2:8; 3:7; 4:7). Or, que faut-il faire pour recevoir un don si royalement offert, sinon l’accepter « avec actions de grâces »? Il est indispensable aussi de le prendre humblement par la foi, car Dieu fait grâce aux humbles mais il résiste aux orgueilleux (1Pierre 5:5 ; Luc 18:11-14).

5. Quels sont les effets de la grâce en nous ?

Ils sont merveilleux et complets, au point qu’on peut dire de la grâce qu’elle est le Seigneur lui-même agissant pour nous sauver. Elle nous apporte le plein pardon de nos fautes : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5:20). « Il nous a rendus à la vie avec lui (Christ), en nous faisant grâce pour toutes nos offenses » (Colossiens 2:13). « Nous sommes justifiés par sa grâce » (Tite 3:7). « C’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés » (Actes 15:11). Notre cœur est affermi par la grâce (Hébreux 13:9), qui nous donne une consolation éternelle et une bonne espérance (2Thessaloniciens 2:16). Le bonheur et la grâce nous accompagnent tous les jours de notre vie (Psaumes 23:6), car Dieu environne le juste de sa grâce comme d’un bouclier (Psaumes 5:12). « Ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront …  dans la vie par Jésus-Christ » (Romains 5:17,21). Cette grâce, en effet, dure toute la vie (Psaumes 30:6). De tels bienfaits sont si nombreux que le croyant ne saurait rien désirer de plus. C’est pourquoi le souhait apostolique « que la grâce …  soit avec vous » se retrouve 31 fois dans les épîtres et l’Apocalypse. Le résumé du message évangélique est le témoignage que le Seigneur et les siens rendent « à la parole de sa grâce » (Actes 14:3; 20:32). Qui voit des âmes sauvées, peut dire qu’il a « vu la grâce de Dieu » (Actes 11:23). Les nouveaux convertis sont exhortés à « rester attachés à la grâce de Dieu » (Actes 13:43). Les ouvriers qui vont faire une œuvre au loin sont pour cela « recommandés à la grâce de Dieu » (Actes 14:26).

      S’il en est ainsi, refuser un tel don serait rejeter Dieu lui-même. On pourrait en effet se priver de la grâce de Dieu (Hébreux 12:15), la recevoir en vain (2Corinthiens 6:1), la changer en dissolution (Jude 1:1.4 ; Romains 6:1), en être même déchu (Galates 5:4). Puissions-nous au contraire croître dans la grâce (2Pierre 3:18), en être remplis (Actes 6:8), à tel point que Dieu puisse toujours nous dire « Ma grâce te suffit » (2Corinthiens 12:9). Ainsi il atteindra son but, qui est « de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ …  à la louange de la gloire de sa grâce » (Ephésiens 2:7; 1:6).

  1. L'équilibre entre la Loi (la Torah) et la Grâce de Dieu

L’amour est la base et la source de la doctrine de la Grâce. Mais la Loi se montre nécessaire pour exposer la gravité du péché et l’état déchu de l’homme naturel. La Loi proclame sans équivoque la corruption morale et totale du genre humain. Si la Loi est considérée comme la base du salut ou comme la puissance qui nous empêche de pratiquer le péché, on la fait empiéter sur le  territoire de la Grâce. Quand le chrétien n’est pas contrôlé par l’amour, il abuse de la Grâce. Il rejette la Grâce de Dieu. Il annule la puissance de la Grâce de Dieu dans sa vie. L’effet de la Grâce sera nul et non avenu. La controverse et le conflit sur la nature et l’étendue de la Loi se résolvent quand on comprend ces choses. Toute la Loi est accomplie par l’amour. On ne peut plaire à Dieu si on obéit par crainte de la Loi. La vie sous la Loi lie l’âme. On n’obéit pas par amour, mais par peur de la Loi et du jugement. Sous la Grâce, l’amour agit sur et par le cœur régénéré. Ce qui est devoir légaliste sous la Loi devient obéissance « gracieuse sous » la Grâce.

  • Sommes-nous sous la Loi ou sous la Grâce ?

Vous êtes, non sous la Loi, mais sous la Grâce. (Romains 6:14).  Ainsi la Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la Foi. La Foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue (Galates 3 :24-25). Nous ne sommes pas sous la Loi, mais nous ne sommes pas sans Loi. (1Corinthiens 9 :21 ; Galates 6 :2). Ne faisons pas cependant de la liberté un prétexte pour vivre selon la chair. L’obéissance à Christ est nécessaire. Christ ne sauvera pas ceux qu’il ne peut pas commander. La doctrine du « une fois sauvé toujours sauvé » est dangereuse. Ceci conduit à l’insouciance. Le Salut final est intimement lié à une obéissance continuelle à Christ. Nous appartenons à Christ. La liberté nous conduit à l’amour (Galates 5 :13 ; 1Pierre 2 :16).

Nous ne sommes pas sous la Loi Mais nous ne sommes pas sans Loi (1Corinthiens 9 :21). La Loi est en nous (Jérémie 31 :33 ; Hébreux 10 :16…). Nous ne sommes pas sous la Loi du péché et de la mort. Nous ne sommes pas mariés à la Loi de condamnation mais à la Loi de Christ. Nous n’appartenons pas à la Loi mais à la Grâce. A Jésus-Christ.  A la Grâce.  Notre vie n’est pas régentée par la lettre de la Loi mais par la vie et l’esprit de la Grâce. Par la Loi de l’Esprit de vie. Nous ne sommes pas sous les termes de l’Ancienne Alliance mais sous ceux de la Nouvelle.  Jésus n’est pas venu pour juger le monde – pas pour appliquer la Loi, mais pour sauver – en appliquant la Grâce (Jean. 3 :14-21).  Devant la Loi, l’homme n’a que deux choix : la condamnation (la mort) ou se laisser conduire à Christ (la vie)

  • La grâce abonde-t-elle dans le péché (Romains 6 :1) ?

Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché (Romains 6 :2) ? Car la Grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété (Tite 2 :11-12). La Bible enseigne très clairement que nous sommes sauvés par la Grâce (Ephésiens 2 :8-9). Mais nous sommes sauvés pour que la justice de la Loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. La Grâce de Dieu ne peut jamais s’exprimer au dépend de Sa sainteté. Ne pas être sous la Loi, signifie qu’on n’est pas sous le légalisme, la malédiction et la condamnation de la Loi mais sous l’action et la puissance salvatrice et sanctifiante de la Grâce. Être sous la Grâce nous empêche de vivre dans le péché. La Grâce ne nous permet jamais de violer l’aspect moral de la Loi. La Grâce nous permet de saisir L’esprit de la Loi. L’action de cette Grâce nous pousse à la sainteté. Vivre comme on veut, n’est pas vivre sous la Grâce. La Grâce est si puissante qu’elle nous demande d’abandonner le péché. La Grâce nous rend capable de nous conformer totalement à la Loi de Dieu dans son aspect moral

Conclusion

La Loi (= la règle de justice) a été donnée par Dieu en dix commandements écrits sur deux tables et détaillée dans un livre de Loi. Les quatre premiers commandements décrivant nos devoirs envers Dieu, et les six autres nos devoirs envers l'homme (Matthieu 22 :37-40).

  • La Loi morale s'applique à tous les hommes, qu'ils soient ou non justifiés, par l'autorité de Dieu le Créateur qui l'a donnée (Jacques 2 :10,11).
  • Christ, dans l'Evangile, loin d’abroger la Loi morale en a considérablement renforcé l'obligation (Matthieu 5 :17-19 ; Romains 3 :31).
  • Les croyants ne sont plus sous la Loi en tant qu'alliance des œuvres pour être justifiés ou condamnés par elle (Romains 6 :14; Galates 2 :16; 3 :13 ; 4 :4,5 ; Actes 13 :39 ; Romains 8 :1)
  • La Loi enseigne aux hommes croyants ou non la volonté de Dieu et leur devoir (Romains 7 :12, 22, 25 ; Psaumes 119 :4-6 ; 1Corinthiens 7 :19 ; Galates 5 :14, 16, 18-23) ;
  • La Loi fait découvrir aux croyants leur cœur naturel, de telle sorte qu'en s'examinant eux-mêmes ils puissent en arriver à être profondément convaincus de leur péché, à s'en humilier et à le haïr et aussi à acquérir une plus claire vision du besoin qu'ils ont de Christ
  • La Loi est utile aux croyants pour qu'ils refrènent leurs mauvais "appétits" (Jacques 2 :11 ; Psaumes 119 :101, 104, 128); et ses menaces servent à leur montrer ce que leurs péchés méritent et à quels problèmes ils peuvent s'attendre en cette vie bien qu'ils soient délivrés de la malédiction contenue dans la Loi (Esdras 9 :13,14 ; Psaumes 89 :30-34).
  • Les promesses montrent que Dieu approuve l'obéissance, et font connaître les bénédictions auxquelles les croyants peuvent s'attendre en la pratiquant (Lévitique 26 :1-14 ; 2Corinthiens 6 :16 ; Ephésiens 6 :2-3 ; Psaumes 37 :11 ; Matthieu 5 :5 ; Psaumes 19 :11), bien que la Loi, en tant qu'alliance des œuvres, ne leur donne droit à rien (Galates 2 :16 ; Luc 17 :10).
  • Le fait de pratiquer le bien et de s'abstenir du mal parce que la Loi encourage l'un et interdit l'autre, ne prouve aucunement qu'un homme soit sous la Loi et non pas sous la grâce.

 

Shalom !

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