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JESUS-CHRIST, L’AGNEAU DE DIEU.

«..Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde....» Jean 1 :29.

LECON BIBLIQUE N°60 : JESUS-CHRIST, L’AGNEAU DE DIEU.

 

  1. La notion biblique du sacrifice d’agneau.

 

  • Définitions

      On appelle agneau, le petit d'une brebis c’est-à-dire le petit de la femelle d’un bélier. L’expression « Agneau pascal » désigne l’agneau immolé par les Israélites chaque année pour la pâque (Fête solennelle célébrée chaque année par les juifs pour commémorer la sortie d'Egypte.). Par contre les expressions « Agneau de Dieu » et « Agneau mystique » sont employés pour Jésus-Christ.

  • Sacrifices d’agneau

       Consommer la chair des agneaux était une coutume fort ancienne (Lévitique 3:7 ; Lé 7:15 ; 2Samuel 12:4 ; Amos 6:4) ; on sacrifiait des agneaux et des chevreaux même avant la promulgation de la loi mosaïque (Ge 4:4; 22:7). Lors de l’institution de la Pâque, en Égypte, Dieu ordonna d’immoler un agneau ou un chevreau d’un an et de le manger (Exode 12:3-5). La Loi de Moïse exigeait que l’on offrît en holocauste, chaque matin, et chaque soir, un agneau mâle d’un an ; le jour du sabbat on en sacrifiait deux le matin et deux le soir (Exode 29:38-41 ; Nombre 28:3-4). Sept agneaux mâles d’un an constituaient chaque fois une partie de l’holocauste offert : le premier jour de chaque mois (Nombre 28:11) ; les sept jours de la Pâque (Nombre 28:16-19) ; le jour de la Pentecôte (fête des semaines) (Nombre 28:26-27) ; le jour de la fête des Trompettes (Nombre 29:1-2) ; le jour des Expiations (Nombre 29:7-8). Mais l’holocauste de la fête des Tabernacles comportait, outre le sacrifice d’autres animaux, celui de quatorze agneaux offerts quotidiennement pendant les sept premiers jours ; le huitième jour on en offrait sept (No 29:13-36). On prenait aussi l’agneau pour les principaux sacrifices ; un mâle pour l’holocauste (Lé 9:3 ; 23:12-18 ; No 6:14 ; 7:15) ; une agnelle, quand il s’agissait du sacrifice pour le péché n’impliquant ni la collectivité ni les chefs (Lé 4:27,32 ; No 6:14) ; un mâle ou une femelle pour le sacrifice de réparation (Lé 5:6; 14:12,21 ; No 6:12) et pour le sacrifice d’actions de grâces (Lé 3:6-7; 23:19 ; No 7:17). 

  1. Condition religieuse des Juifs avant Jésus-Christ.

       Il est évident que les circonstances politiques influèrent beaucoup sur cette condition. Les milieux juifs officiels avaient à peu près oublié les promesses spirituelles de l’Ancien Testament ; avec le peuple en général, ils attendaient surtout un royaume terrestre qui leur rendrait leur indépendance et leur grandeur. Les Évangiles nous présentent deux partis dirigeants : Les pharisiens et les sadducéens. Les pharisiens étaient religieux et avaient davantage d’influence sur le peuple que les sadducéens ; mais ils mettaient leur tradition théologique, les cérémonies, et les subtilités de la casuistique, à la place de la Parole de Dieu (Esaïe29 :13). Ils avaient souvent transformé la religion de Moïse et des prophètes en un formalisme étroit, stérile, dépourvu de spiritualité (Jérémie 7 :7-11). Les pharisiens, cela va sans dire, s’opposèrent à l’enseignement de Jésus, à sa religion spirituelle contraire aux usages, et surtout ils n’admirent point qu’il en appelât à l’Écriture en face de la tradition (Jean 8 :42-49). Les sadducéens, eux, étaient les représentants de l’aristocratie. Les familles des grands prêtres se rattachaient à leur parti. Férus de culture païenne, les sadducéens rejetaient les traditions des pharisiens et s’intéressaient davantage à la politique qu’à la religion. Ils finirent par s’opposer à Jésus, car ils craignaient que sa réussite ne dérangeât le statu quo politique (Jean 11 :48). De temps en temps, une explosion de patriotisme, mêlé de fanatisme, ravivait les espoirs du peuple. Toutefois, il y avait encore des Israélites qui avaient gardé l’esprit et la foi d’une religion sans compromis. La plupart, mais pas tous, appartenaient aux classes inférieures de la population. L’attente d’un Sauveur, d’un Libérateur du péché, avait subsisté parmi eux. Jésus vint de l’un de ces milieux riches en piété. À l’époque de Christ, le peuple juif était donc encore un peuple religieux, connaissant l’Ancien Testament, qu’on lisait dans les synagogues et que l’on enseignait aux enfants. La nation manifestait de l’intérêt pour la religion, et s’agitait sur le plan politique. 

  1. Jésus-Christ, l’agneau de Dieu.

       Le sacrifice des agneaux a joué un rôle très important dans la vie religieuse juive et au sein du système sacrificiel. Lorsque Jean-Baptiste fait référence à Jésus comme « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29), les Juifs qui l'ont entendu ont peut-être tout de suite pensé à l'un des innombrables sacrifices importants. Avec le temps de la fête de Pâques qui venait, la première pensée pouvait être le sacrifice de l'agneau pascal. La fête de la Pâque est l'une des principales fêtes juives et une célébration en souvenir de la délivrance par Dieu des Israélites mit en esclavage en Egypte. En fait, l'immolation de l'agneau pascal et l'application de son sang sur les poteaux des maisons (Exode 12:11-13) est une belle image du travail expiatoire du Christ sur la croix. Ceux pour qui il est mort sont couverts par son sang, nous protégeant de l'ange de la mort (spirituelle). Lorsque Jésus est appelé l'Agneau de Dieu dans Jean 1:29 et Jean 1:36, il est considéré comme le sacrifice parfait et ultime pour le péché. Afin de comprendre qui était le Christ et ce qu'il faisait, nous devons commencer par l'Ancien Testament, qui contient des prophéties concernant la venue du Christ comme un sacrifice de culpabilité (Esaïe 53:7-11). En fait, tout le système sacrificiel établi par Dieu dans l'ensemble de l'Ancien Testament aplanissait le terrain pour la venue de Jésus-Christ, qui est le sacrifice parfait de Dieu qui permettrait l'expiation pour les péchés de Son peuple (Romains 8:3-4).

Un autre sacrifice important impliquant des agneaux a été le sacrifice quotidien au temple de Jérusalem. Chaque matin et chaque soir, un agneau a été sacrifié dans le temple pour les péchés du peuple (Exode 29:38-42). Ces sacrifices quotidiens, comme tous les autres, étaient des moyens de conduire les gens vers le sacrifice parfait de Christ sur la croix. En fait, le moment de la mort de Jésus sur la croix correspond au temps de l'offrande du soir qui a été faite dans le temple. Les Juifs à cette époque, avaient également été familiarisés avec les prophètes de l'Ancien Testament comme Jérémie et Isaïe, qui ont prédit la venue de Celui qui serait portées "comme un agneau conduit à l'abattoir" (Jérémie 11:19) et dont les souffrances et les sacrifices permettraient le rachat d’Israël. Bien sûr, cette personne n'était autre que Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu."

Bien que l'idée d'un système sacrificiel puisse paraître étrange pour nous aujourd'hui, le concept de paiement ou de la restitution est facilement compréhensible. Nous savons que le salaire du péché c'est la mort (Romains 6:23) et que notre péché nous sépare de Dieu. Nous savons aussi que la Bible nous enseigne que nous sommes tous pécheurs et aucun de nous n’est juste devant Dieu (Romains 3:23). En raison de notre péché, nous sommes séparés de Dieu, et nous sommes coupables devant lui. Par conséquent, le seul espoir que nous pouvons avoir est de savoir s’il fournit un moyen pour nous d'être réconcilié avec lui-même, et c'est ce qu'il a fait en envoyant son Fils Jésus-Christ pour mourir sur la croix. Christ est mort pour faire l'expiation pour nos péchés et de payer la rançon des péchés de tous ceux qui croient en Lui. C’est par sa mort sur la croix comme sacrifice parfait de Dieu pour le péché et la résurrection de Jésus trois jours plus tard que nous pouvons maintenant avoir la vie éternelle si nous croyons en Lui. Le fait que Dieu lui-même a fourni cela qui expie nos péchés fait partie des glorieuses nouvelles de l'Evangile qui est si clairement déclaré dans 1 Pierre 1:18-21: «sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu »

  1. L’entrée de Jésus à Jérusalem.

(Esaïe 62 :10-12) est l’une des nombreuses prophéties messianiques. Ici Dieu répond aux nombreux cris de son peuple par la promesse d’un Sauveur qui les libèrera des oppresseurs et leur donnera la paix tant recherchée. En effet le peuple d’Israël s’était écarté de la voie de Dieu et ceci lui avait valu une oppression dont il pouvait facilement se libérer (1Samuel 12 :9 ; Esaïe 3 :12) s’ils ne s’étaient pas éloignés de Dieu. Plusieurs d’entre le peuple furent exilés en Babylone (2Rois 24 :14). Alors pour restaurer sa gloire profanée par les enfants d’Israël, le Seigneur annonce la venue d’un roi (Esaïe 49 :6) qui rassemblera les exilés de son peuple (Esaïe 11 :12). Alors les exilés sont invités à franchir les portes de Babylone et à rentrer dans le pays d’Israël par un chemin bien pavé avec une bannière fièrement levée (Esaïe 62 :10). Dieu proclame au monde entier que le sauveur d’Israël arrive en la personne du Messie, et qu’il récompensera son peuple (Esaïe 62 :11 ; Apocalypse 22 :12). Ils porteront le digne nom de peuple saint et Jérusalem sera appelée « recherchée, ville non délaissée ». Ce paragraphe voit au-delà du retour de la captivité babylonienne et concerne le rétablissement final d’Israël lors de la seconde venue du Christ.

L’extrait de l’évangile selon Jean (Jean 12 :12-15), est le récit de la réalisation de la promesse divine. Les branches de palmiers dont il est question dans ce texte, sont un symbole de repos et de paix après l’épreuve (Apocalypse 7 :9). Le mot Hosanna signifie « Sauve maintenant, nous t’en prions » (Psaumes 118 :25). En unissant ces deux pensées, il semble que la foule reconnaissait Jésus comme Celui qui est envoyé par Dieu pour les sauver de la cruauté des Romains. C’est aussi le signe qu’il leur accorde le repos et la paix après l’oppression dont ils ont été longuement victimes de la part les païens. Ce qui retient l’attention, est la façon de paraitre de ce grand Roi et Sauveur : il est assis sur un ânon, signe d’une grande humilité (Jean 12 :14 ; Zacharie 9 :9). Pendant qu’il était apparu très humble, le peuple révéla son identité en le glorifiant (Jean 12 :13). Ceci est une leçon de vie que tout véritable chrétien doit assimiler. Le Roi des rois s’est humilié pour recevoir la gloire (Jean 8 :50, 54 ; Jean 13 :31 ; Hébreux 2 :7, 9). Ainsi « Quiconque s’élèvera sera abaissé et quiconque s’abaissera sera élevé » (Mathieu 23 :12). Le christianisme est un mode de vie. Ceux qui ne sont pas capables de s’y conformer en imitant le Seigneur (1Coreinthien 11 :1), en s’humiliant, en cultivant l’amour… seront profondément déçus quand le Seigneur reviendra dans sa gloire (Mathieu 7 :20-23). Car c’est en s’humiliant que Jésus-Christ nous a racheté par son sang, pour faire de nous des enfants de Dieu (Ephésiens 1 :7 ; Romains 5 :9)

  1. Le jeûne auquel Dieu prend plaisir

« Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. » Mathieu 17 :21

Le jeûne, exercice d’abstinence a été dans tous les temps et dans tous les pays une marque de deuil et d’affliction, parce qu’il en est la manifestation naturelle. Chez les Juifs (Néhémie 9 :1) comme chez tous les Orientaux, le jeûne était l’expiation des fautes passées, le moyen de prévenir les châtiments divins (Jonas 3:5 ; 2Samuel 12 :16 ; 1Rois21 :27), une espèce de sacrifice, surtout celui des pauvres (Esther 4 :16). La loi de Moïse était du reste bien sobre en préceptes relatifs au jeûne ; une seule fois dans tout le cours de l’année, dans le jour solennel des expiations, le jeûne le plus sévère était ordonné aux Hébreux (Lévitique 16:29 ; Lévitique 23:27-29 ; Actes 27:9) ; ils devaient alors s’abstenir non seulement du manger et du boire, mais encore de toutes les autres jouissances matérielles qui les auraient éloignés des préoccupations sérieuses auxquelles ils devaient se livrer.

Le Seigneur Jésus-Christ n’a pas exigé le jeûne à ses disciples (Mathieu 9 :14). Toutefois il a enseigné de jeûner et prier pour combattre avec efficacité les démons (Mathieu 17 :21). Ainsi les apôtres continuèrent longtemps d’observer les jeûnes judaïques (Actes 13 :2 ; Actes 14 :23 ; 2Corinthiens 11 :27)

Dans le 58e chapitre du livre du prophète Esaïe, le prophète de Dieu, est envoyé pour dénoncer l’hypocrisie et pour montrer la différence entre le vrai et faux jeûne. Il annonce les promesses qui s’attachent à la piété (Esaïe 58 :8). En effet, il ne sert à rien de se priver de nourriture pour espérer l’exhaussement des prières, si on maintient d’une manière ou d’une autre des gens en esclavage (état de souffrance ou de dépendance)  (Esaïe 58 :6 ; Jérémie34 :9). Le devoir du chrétien est d’aider les gens à sortir de la souffrance (Esaïe 58 :7 ; Néhémie 5 :10 ; Luc 4 :18). Celui qui agit ainsi n’aura pas besoin de se priver de nourriture avant d’avoir la faveur de Dieu (Esaïe 58 :9 ; Lévitique 26 :3-4 ; Proverbes 22 :9 ; 2Corinthiens 9 :10 ; Ezéchiel 18 :16-20). Car en portant assistance aux hommes,  Dieu y trouve son plaisir (Luc 3 :11 ; Mathieu 25 :35 ; Hébreux 13 :2). Alors il est maintenant temps pour les religieux de notre ère de se désillusionner ; car l’hypocrisie dénoncée par le prophète de Dieu fait légion dans nos églises. Des gens qui ne sont pas capables de se pardonner s’assemblent pour jeûner pendant les semaines saintes, ignorant que leurs jeûnes et leurs prières sont vains (Esaïe 58 :4 ; 1Jean3 :17).

VI- Notion de la pâque dans la Bible

1) Ordonnée par Dieu Exode 12:1,2

2) Commençait le soir du quatorzième jour du premier mois Exode 12:2,6,18 Lévitique 23:5 ; Nombre 9:3

3) Durait sept jours Exode 12:15 Lévitique 23:6

4) Appelée

4a) La Pâque No 9:5 Jean 2:23

 

4b) La Pâque des Juifs Jean 2:13 11:55

4c) La Pâque de l’Éternel Exode 12:11,27

4d) La fête des pains sans levain Marc 14:1 Luc 22:1

4e) Jours des pains sans levain Actes 12:3 20:6

5) Tous les mâles devaient se présenter au Seigneur Exode 23:17 ; Deutéronome 16:16

6) Agneau pascal mangé le premier jour Exode 12:6,8

7) Pains sans levain mangés les sept jours Exode 12:15 ; Deutéronome 16:3

8) Levain

8a) Banni des maisons pendant les sept jours Exode 12:19

8b) Banni de tout le pays pendant les sept jours Exode 13:7 ; Deutéronome 16:4

8c) Non consommé Exode 12:20

8d) Châtiment pour consommation Exode 12:15,19

9) Premier et dernier jour : sainte convocation Exode 12:16 ; Nombre 28:18,25

10) Holocaustes Lévitique 23:8 ; Nombre 28:19-24

11) Une gerbe offerte le jour après le sabbat Lévitique 23:10-14

12) Pour commémorer

12a) Les premiers nés épargnés Ex 12:12,13

12b) Délivrance d’Israël de l’esclavage en Égypte Exode 12:17,42 13:9 ; Deutéronome 16:3

13) Observation perpétuelle Exode 12:14 13:10

14) Enfants enseignés sur la signification Exode 12:26,27 13:8

15) Purification nécessaire 2Chroniques 30:15-19 Jean 11:55

16) Pouvait être célébrée au second mois pour ceux qui étaient impurs aux jours normaux Nombre 9:6-11 2Chroniques 30:2,3,15

17) Non célébrée par les incirconcis Exode 12:43,45

18) Pouvait être célébrée par les étrangers et les serviteurs circoncis Exode 12:44,48

19) Non-respect puni de mort Nombre 9:13

20) Négligence punie 2Chroniques 30:18,20

21) Célébrations marquantes

21a) En quittant l’Égypte Exode 12:28,50

21b) Dans le désert du Sinaï Nombre 9:3-5

21c) En entrant dans la terre promise Josué 5:10,11

21d) Au règne d’Ézéchias 2Chroniques 30:1

21e) Au règne de Josias 2Rois 23:22,23 ; 2Chroniques 35:1,18

21f) Après la captivité Esdras 6:19,20

21g) Avant la mort de Christ Luc 22:15

22) Moïse la fit par la foi Hébreux 11:28

23) Christ l’a toujours observée Mathieu 26:17-20 Lu 22:15 Jean 2:13,23

24) Le peuple de Jérusalem fournissait des lieux aux pèlerins Luc 22:11,12

25) La Sainte Cène instituée Mathieu 26:26-28

26) Coutume de libérer un prisonnier Mathieu 27:15 Lu 23:16,17

27) Le sabbat de la Pâque était un grand jour Jean 19:31

28) Le jour avant le sabbat appelé préparation Jean 19:14,31

29) Image de la rédemption à travers Christ 1Colossiens 5:7,8

 

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